La météo sur Internet, c’est pas fiable, c’est nul, et puis on sait pas où on clique. Ah mais à 20h45, quand Evelyne Dhéliat nous parle de la pluie et du beau du temps en gesticulant vaguement devant une carte, c’est tout autre chose. Là on sait à qui on a affaire, là on est entre de bonne mains, là on se fout pas de notre gueule, Madame. Quand Evelyne Dhéliat elle dit que demain il fait beau, on sent déjà un rayon de soleil traverser nos chaumières.

Admirez toutes ces jolies poches qui courent les rues deux par deux les beaux jours ! Voisines, jumelles, presque intimes, elles se dandinent et ondulent à tour de rôle, l’une se courbe et gonfle quand l’autre s’affaisse : il semblerait qu’elles s’échangent en cadence les politesses d’un langage simple et merveilleux. Leur balancement berce le cœur des allées et avenues et allume dans certains regards le métronome de toute une vie. Ah! les poches arrière de jeans, elles sont toujours vides et pourtant les yeux n’ont pas fini d’en découdre.

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Musique : telex / Paroles : D.C.

Et pour la première fois sur une de mes musiques, je taquine moi-même le micro (et je ne suis pas tout à fait certain d’avoir assimilé les cours de phonétique anglaise de la parolière..)

Between our silences
A wall may lie
About these faces
Inside

Though every breath concedes
Uncanny sides
Your torn smile deceive
Then slides

You hush while
You’re dealing me
I may hide
If skinning me

Led with lines of favor
Weaving behind
Don’t let them linger
Inside

Breaking in my shelter
You’ll hold it tight
When it comes over
In time

dermaphone.net

A force de n’avoir rien à bloguer, ça devait arriver : je vous présente une photo-souvenir de mon caniche lors de ses dernières vacances en Bretagne.

Very tall and slim
Brown haired and pale skinned
I would set her on fire with a single movement of my hand
Then she would go incandescent from head to feet
Until she burns my fingers

Hihihihihi y a des fiiiiiilllles qui m’ont envoyé un mail pour répondre à mon grand questionnement du post précédent.

D’abord une scientifique résignée :

C’est parce que c’est génétique.
On n’y peut rien du tout.

Tiens, tu vois, la preuve.

Puis une blonde catégorique :

Parce que cela permet d’exprimer :

Donc arrete de te poser des questions debiles!!

Et même une littéraire sentimentale !

Les points d’exclamation, comme les points d’intérrogations, sont des marques de sentiments et d’émotions dans un texte; les filles étant des êtres sensibles, contrairement aux garçons qui, comme tout le monde le sait, sont des êtres relativement bruts de décoffrage, il est normal qu’elles utilisent ces marques abusivement, en partant du principe que c’est le seul moyen pour elles de faire comprendre aux garçons ce qu’elles ressentent.

Elles sont formidables.