Archives de catégorie : Histoire ancienne

Réglons nos comptes à rebours

Je serai au septième ciel
Lorsque tu seras six pieds sous terre
Tes cinq sens cependant toujours en éveil.
Avant de t’achever je t’assénerai mes quatre vérités,
Tu me rétorqueras qu’elles cassent pas trois pattes à un canard,
A deux doigts de me faire marrer à vouloir t’incruster dans mon décompte.

Décidément t’es unique en ton genre
Allez ramène-toi on repart de zéro.
(C’était moins une)

[Addendum rien que pour toi : non, il n’y a rien à lire en vertical]

Sur un air de Donna Summer

Lookin’ for a lover who needs another
– Alors, tu viens danser ?
– Arf, non, c’est pas trop mon truc, moi.
Don’t want another night on my own
– Bah viens quoi, allez !
– Non non, j’ai pas envie, en ce moment je suis super fatigué, promis.
I want some hot stuff baby this evenin’
– Bah reste pas là, allez viens, bouge-toi un peu !
– Non mais non, ça va je te dis.
Gotta have some hot stuff
– Bah tu vas pas rester assis, bordel, mate-moi tous ces culs !
– Non mais je suis très bien là, ça va !
Gotta have some lovin’ tonight
– Bah t’es con tu vas pas rester tout seul dans ton coin toute la soirée, allez viens danser, merde !
– Non mais je danse, regarde, je hoche la tête et je tape du pied en rythme, yeah, feel good !
I need hot stuff !
– Bah allez, rah tu fais chier, va falloir qu’on te bouge !
– Hé ho touche moi pas putain !
I want some hot stuff !
– Allez fais pas ton polio là, allez, DEBOUT !
– Mais lâche mon t-shirt CONNARD !
I need some HOT STUFF !
– Hé mais c’est bon dugland, ça va j’ai compris, calme toi … DUCON, va.
– PUTAIN JE VAIS TE NIQUER TA MERE !
HOT ! HOT ! HOT ! HOT ! STUuUuff !
– AU SECOURS IL VEUT ME TUEEErghragl…
HOT ! HOT ! HOT !

Je reprendrais bien un peu de Tindersticks

Une lecture attentive du guide du blog idéal selon Captain telex m’a appris qu’il pouvait être de bon goût de coller des paroles de chansons, ou bien tout simplement d’écrire qu’on a rien à dire.

Je me propose donc ci-dessous de faire d’une pierre deux coups.

You’re wasting your time coming ’round here
What got you to thinking there was something new going on ?
You’re wasting your time coming ’round here
What got you to thinking I had a different song ?

Ici, l’on s’amuse

Dans la plupart des jeux vidéo, même ceux où l’on exerce un contrôle direct sur ses mouvements, on évolue dans un univers très restreint. Il y a toujours un prétexte au sans-issue : cloisons, grillages, barrières, panneaux «halte-là mon gaillard» etc. Et si ça se déroule à l’extérieur, en cadre ouvert, il n’est pas rare de se retrouver bloqué par un mur invisible lorsque l’on s’aventure trop loin, tout ça parce que c’est le bout du monde. Alors le personnage s’arrête, et même si l’on insiste pour qu’il continue, il fait la sourde oreille. Ou pire, comme dans les vieux jeux de plate-forme, il continue à galoper en faisant du sur-place à la manière d’un bon crétin dans une roue pour hamster.

J’ai toujours trouvé relativement déprimant d’être ainsi confronté aux limites des univers virtuels, dont l’intérêt est justement de franchir celles de la réalité. Ah ça, tu peux incarner un mec surpuissant, style le super héros des fonds marins, genre qui fait rêver les martiens, mais t’es bien incapable de simplement déambuler tranquillos où tu veux, t’es retenu comme un pauvre naze par une force à la con qui n’a rien à faire là.

Quant aux jeux 3D, c’est détestable. Par exemple, tu fais un Counter-strike, t’es mauvais tu joues mal, bon, tu meurs et tu te retrouves âme errante jusqu’à la fin du round. Du coup, tu peux voler et traverser les murs et les décors à loisir, d’accord, oui mais là, catastrophe, toutes les supercheries de mise en scène se dévoilent au grand jour : qu’y a-t-il à l’intérieur de cette petite baraque à la porte condamnée ? Rien ! Que dalle. C’est vide. C’est même pire que vide : c’est inexistant, les façades de la maisonnette ne sont qu’un trompe-l’oeil. Et que trouve-t-on au-delà de ce barrage routier infranchissable ? Une sortie vers un monde meilleur, enfin ? Une connexion à la Matrice, à la rigueur ? Bah non, rien de tout ça. Ca donne sur du vide, encore une fois. Ceci n’est pas une route.

Perso, j’ai arrêté ce genre de jeux décevants il y a un peu plus d’un an, ce qui coïncide avec mon entrée dans la blogosphère, «jeu de rôle en ligne massivement multijoueurs» assez formidable il faut le dire. Car en plus d’être gratuit et de se contenter d’un ordinateur modeste (la vieille carte graphique ATi du placard fera l’affaire), son univers tout textuel est en constante expansion, et de fil en aiguille t’auras toujours plus de matière à lire, critiquer, linker, poster et commenter que tu ne pourras jamais le faire.

C’est du loisir sans borne !

De nombreuses heures de plaisir en perspective.

Alors, joueur, ne perd pas une seconde de plus, et toutes affaires cessantes … rejoins-nous vite !