Aux antipodes

Quand j’étais petit et qu’il n’y avait personne à la maison, il m’arrivait de m’emparer du miroir rond-soucoupe-volante accroché dans la chambre de ma soeur. Je le tenais alors devant moi, face vers le haut, et quand je plongeais mon regard dedans en déambulant dans les couloirs, j’avais l’impression d’arpenter les vallées exotiques et vertigineuses du plafond du domicile.