Cette journée était excellente en tout point.

Dès le petit matin, j’émergeais d’un formidable rêve d’une créativité surprenante, où il était question de ski alpin et de pistes enneigées, de pirouettes allongées sur des lits de verglas, de performances intimes et autres exploits personnels.

Je suis arrivé à la gare juste à point pour éviter l’ennui sur le quai, mais assez tôt pour me placer à mon endroit de prédilection, situé bien en face de la seconde porte du wagon de tête, si bien que j’ai choppé mon train admirablement.

Au bureau, l’ambiance était fantastique. Mes tableaux Word s’alignaient parfaitement du premier coup, la réunion de l’après-midi était riche en fous rires, et à la cantine il y avait des frites. J’en ai repris deux fois.

Ma bonne humeur était manifestement contagieuse, puisque sur le chemin du retour, j’ai vu des jeunes gens brandissant de resplendissants bouquets fleuris, comme s’ils fêtaient déjà l’avènement d’un printemps aux aguets.

Comble de la fortune, j’ai croisé plusieurs fois Lise Charmel, celle qui s’affiche et coulisse, cette fille de rue qui te déploie son corps aux quatre coins des villes, qui se dérobe en douce et que tu fais monter sans toucher.

Pour finir, de retour au bercail, je me suis fendu d’un post génial sur mon blog alor laché lé kom ou jte chok la tet ptdr