Ce modeste fan art est destiné à toutes celles qui passent plus de temps à exposer leurs nichons sur leur blog qu’à utiliser leurs mains pour y écrire des textes.
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Les choses de la vie
Bloga, je me suis enfin remis à ce projet de traducteur de textes !
En effet, je viens d’en achever une quatrième version, après le Corsacotron, la Nacaramania, et le Dekodeur.
L’anecdote-cobaye à traduire n’a pas pris une ride.
Mon clavier commençait à mal fonctionner.
Quand on tient un blog, on utilise beaucoup son clavier.
Alors aujourd’hui, je décide d’aller m’en acheter un autre, un Microsoft Internet Keyboard.
Arrivé au magasin, je tombe par hasard sur un pote, ça m’a surpris.
On discute un peu de tout et de rien.
Je rentre chez moi avec mon nouveau clavier, je le relie au PC, et je l’essaie un peu.
J’appuie sur la touche de mise en veille, ce qui a pour effet de faire planter Windows.
Ca commence bien.
Observons les premiers symptômes après quelques visites hebdomadaires chez le Docteur …
1/ Pour vous, le non fonctionnement de la touche Arrêt défil/Scroll lock justifie-t-il l’acquisition d’un nouveau clavier ?
2/ Eprouvez-vous une certaine gêne lorsque vous rencontrez inopinément une connaissance dans un cadre inhabituel ? (par exemple, un collègue de bureau dans une grande surface un samedi après-midi) 3/ Faites-vous partie de ceux qui, comme moi, retardent volontairement leur utilisation d’un produit tout juste acheté mais longtemps convoité, avant de s’accorder eux-mêmes, en bon pères de famille, la récompense bien méritée par l’enfant en eux ? 4/ Certains claviers comme le Microsoft Internet Keyboard disposent de touches programmables permettant d’effectuer rapidement des tâches courantes. Par défaut, l’enveloppe lance le client de messagerie électronique, la lune met le système en veille, etc. Ressentez-vous un quelconque malaise à l’idée de les utiliser à d’autres fins ? Si je vous demande ça, c’est que j’ai eu beaucoup de mal à m’habituer à lancer Winamp en appuyant sur une loupe. 5/ Entre nous, quelle est la pire insulte que vous avez adressée à votre ordinateur ? En êtes-vous déjà venu aux mains ? Si oui, qui a gagné ? |
Waou !
Le résultat est suprenant … c’en est à se poser des questions !
Quoi ?
Bah oui, on a le droit d’y répondre sur son blog, faut pas être timide.
Les questions originales du Docteur T. sont à déguster régulièrement sur son blog, bien entendu.
Parallélisme
Antoine de Saint-Exupéry (19:39):
Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction.
La planète aux baffes perdues
«Y’a vraiment des baffes qui se perdent !»
Tout le monde a déjà utilisé ou entendu cette phrase toute faite, exprimant l’amertume et la frustration devant l’impossibilité de signifier sa colère à un ou plusieurs individus par le biais de brefs contacts manuels à caractère violent.
Mais très peu se sont demandés où finissent les baffes ainsi perdues.
Hé bien moi, je me puis posé la question, j’ai cherché longtemps, j’ai longuement voyagé à bord de mon navire, et j’ai trouvé la réponse.
G… (8:21 PM):
Et moi, j’ai changé mes joints de robinets o/
Mmm.
Je disais donc, j’ai longuement voyagé, et j’ai fini par trouver.
Il s’agit d’une planète – j’ai décrété que mon navire peut silloner le cosmos maintenant – il s’agit d’une planète stupéfiante appelée planète aux baffes perdues.
Sa population est variée, voire hétérogène. On pourrait presque dire que les baffes sont de natures très diverses.
La gifles et les claques sont toutefois les plus nombreuses. Sèches et peu bavardes, elles respirent la normalité stricte et sévère.
Les tapes et les soufflets forment la relative minorité de la planète aux baffes perdues. Séniles et désuets, ils inspirent l’ennui et sont souvent la cible de railleries cinglantes.
Les torgnolles, les beignes et les mandales sont pour moi les habitants les plus sympathiques. Jeunes et rieuses, bien que parfois turbulentes, elles aiment à se réunir le soir pour chanter Laisse béton et se manger des marrons chauds.
Mais la planète est géographiquement tout aussi intéressante, aussi vais-je t’en faire partager les beautés dont les baffes sont les plus friandes.
Concernant l’hydrographie, le fleuve le plus long se nomme le Mouton, ses principaux affluents étant la Groupie et la Dolessan. Le Mouton se jette dans la Soupe, océan unique mais imposant.
Des cours d’eau artificiels ont également été aménagés, le canal de Saez est le plus célèbre d’entre eux.
Les reliefs sont pour la plupart très escarpés et plutôt impressionnants, à l’image du pic du Spear, plut haut sommet de la jeune chaîne montagneuse des Pouffes. On en trouve cependant des plus anciens, je pense notamment à la vieille colline dégarnie de l’Obispo.
Quant à l’atmosphère ambiante, pour la plus grande joie des baffes, elle est régulièrement réchauffée par des vents alizés, clefs acclamées du climat clément.
La planète possède bien entendu ses curiosités et autres pièges à touristes, comme le très fameux Mont-Saint-Jean-Pascal et la célèbre fontaine de la bien-heureuse Jenifer.
Et voilà, mon ami, ainsi brièvement relaté, mon périple sur la planète aux baffes perdues. Tu l’auras compris, cet endroit littéralement frappant vaut le détour. Si tu veux t’y rendre sans plus tarder, fais-moi signe, je te donnerai un coup de main.
Le palais des images de passage
Tiggy Tamal et Gothmog condamnés à dévorer des Curlies derrière leurs miroirs, un tournoi de course en sacs improvisé dans un 60 m² en province, Linepo plantée à la fontaine Saint-Michel en débardeur Opposing Force, Clara Morgane s’évertuant à graver l’ISO de Splinter Cell patiemment téléchargée sur eMule, un cours de rattrapage de Voix sur IP donné sur les marches d’un escalator de métro par Diane Tell, un poème de Leonard Cohen récité en pyjama à la Sainte-Vierge au fond du 378 direction La Défense, un Tim Burton et une Nacara miniatures suspendus aux extrêmités de la moustache de Vincent Price, un dance floor de quatorze moines tibétains se déhanchant sur Fade to Grey …
… Ici tout s’assemble et rien n’y ressemble.
J’ouvre les yeux, pousse un léger grognement de mécontentement, puis ravale le filet de bave qui s’était lentement pris d’affection pour l’oreiller.
Révélations
Certaines personnes me font penser aux billets de loterie que l’on trouve parfois dans les produits de grande consommation : il y a une fine couche superficielle brillante, mais dès lors qu’on la gratte un peu on est vite déçu.