reste le moyen le
plus simple de
se prendre
pour un
héros
Hélas, dans le cadre d’une image plus fidèle à la réalité, c’est moins joyeux.
On peut certes y voir une vague lueur diffuse pas désagréable, mais on y regarde surtout ce petit détail gênant qui à l’opposé occupe un espace ridicule.
Sillonnant le cosmos pépère à bord de mon vaisseau, après ce retard malencontreux que j’ai relaté aux derniers épisodes, quelle ne fût pas ma surprise lorsque tout à l’heure je jetai un oeil par le hublot.
Ce con a fini par trouver un abat-jour de lampe murale volant et s’est échappé.
Christophe, dans sa célèbre chanson, a pris l’habitude de nous raconter que les histoires d’amour sans parole n’ont pas besoin du protocole … on voit qu’il n’est jamais allé traîner sur IRC.
– Je t’aime, tu sais, je suis sûr que je suis amoureux.
– Désolée, mais c’est moi qui t’aime, je suis tombée amoureuse la première, toi t’es tombé amoureux en deuxième, vu ?
– Bon, je suis tombé amoureux le deuxième alors … voilà.
– Perdu ! C’est aussi moi qui suis tombée amoureuse la deuxième !
– Oh, dis donc t’es super forte !
– Mais j’suis pas super forte, j’suis mieux qu’ça même, j’suis surpuissante !
– [Bon, bein elle, elle va m’prendre la tête]
… mais ce sont les plus classes.
Mais de quoi on parle, là ?