Ce mini-guide, très simple à mettre en pratique tranquillement chez soi, est destiné à toutes les personnes désireuses d’évacuer le stress citadin et de renouer avec la spontanéité naturelle, tout en développant son réseau social de proximité.
– Avant tout, afin de catalyser votre énergie interne, procédez à la mise en contexte phonique en émettant un fond musical de type festif à volume généreux.
– Commencez par bien relâcher les bras et les épaules (façon « pantin désarticulé »), et maintenez cet état de souplesse durant tout l’exercice.
– Tout en gesticulant de tous les membres, trottinez lentement sur un parcours libre et aléatoire dans votre logis. Grimpez sur lit, commode, table basse et tout autre mobilier en travers de votre chemin. Cela permet la désacralisation symbolique des contraintes matérielles.
– De temps à autre, poussez de brèves séquences de cris allant du grave à l’aiguë ; d’un ronflement rauque et puissant à un braillement strident et précis. Cela contribue à se détacher de sa souffrance intérieure, de ces frustrations latentes que l’on a parfois du mal à confesser à soi-même.
– À tout moment, lancez de grands éclats de rire pour exprimer votre gratitude envers l’univers et les éléments (éventuellement, hurlez « Ah! le soleil ! » à la fenêtre ouverte). Cela participe à démystifier sa relation aux grands choix de vie, et permet de se réapproprier l’espace-maître.
– En dernier lieu, pratiquez de courtes séries de sautillements sur place, de plus en plus hauts, afin de vous reconnaître pleinement citoyen du monde (affirmer son « être-là » pour se situer harmonieusement dans le « vivre-ensemble »).
Pour une effacité optimale, effectuez des séances d’environ trois quarts d’heure quotidiennes (de préférence de nuit ; les ondes radio sont moins nombreuses dans l’air et vous perturberont moins).