À Duc.
U2 est devenu aujourd’hui une chose qui vend des mauvais disques et des petits baladeurs blancs un peu partout dans le monde. Néanmoins, le quatuor irlandais reste le groupe favori de ma jeune adolescence et leurs chansons parmi les plus anciennes viennent encore souvent taquiner ma playlist.
Un de mes bons amis d’enfance, versé dans la recherche en physique des particules, a récemment soutenu sa thèse, à laquelle j’ai assisté avec toute mon attention. A mon grand étonnement, son étude portait sur les effets de bords spatio-temporels des muons à ultra-haute énergie.
Perplexe, j’ai longuement réfléchi au fruit de son travail, si bien qu’une idée formidable m’est venue à l’esprit. J’ai immédiatement appelé mon ami et lui ai soumis mon génial projet : une machine à voyager dans le passé. Pas con, m’a-t-il répondu.
Ni une, ni deux, on se met au travail, je m’occupe de nous fournir en matériel chez un petit quincailler suédois de ma connaissance, et lui se charge de la technique. S’en suivent quelques journées de dur labeur, et nous voilà avec un superbe placard à remonter le fil du temps.
Quel rapport avec U2, allez-vous dire. Hé bien c’est très simple, j’ai pu réaliser un de mes souhaits les plus chers : me projeter dans un concert de la tournée War de 1983 (je n’avais alors que trois ans), en particulier celui dont est tiré l’enregistrement live Under a blood red sky.
Croyez-le ou non, tout s’est passé comme sur des roulettes, j’ai assisté à une performance du feu de Dieu dans une ambiance de folie furieuse, et ce placé juste devant la scène !
Et pour les plus sceptiques, vous n’avez qu’à regarder le changement qu’a provoqué dans la vidéo ma petite escapade temporelle … car OUI, on me voit dans la foule ! > Voici l’extrait en question (divx) <
Merci, l’ami !