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Les rêves perdus

Quand j’étais petit, je voulais être conducteur de dirigeables … mais j’ai finalement choisi, enfin, pris une autre voie. La vie, tout ça, enfin on va pas revenir dessus.

Ce soir je te propose une collection de photos de dirigeables, sur un site que j’ai trouvé via Google. Il y en a de différentes sortes, pris sous divers angles de vue.

Cette nuit, je vais rêver que je fais un beau voyage en dirigeable.

Arrête de rigoler, bordel, c’est pas drôle.

Gare à la descente

Sorte de trackback-réaction-multimédia au récent post de Kobal2.

Requiem for a dream est un flim assurément captivant et «scotchant» … ce qui ne m’a pourtant pas empêché, lors de son visionnage, de m’en détacher suffisamment pour atteindre la salle de bains et y faire des choses bizarres penché au dessus du lavabo.

Mais bref, je veux plutôt parler de la musique et en particulier du fameux thème principal aux violons lancinants, qui revient régulièrement au cours du film, dans diverses versions aux arrangements différents.

Le film est divisé en 3 actes (Summer, Fall et Winter) et les variations de ce thème récurrent rendent compte de la traversée des saisons d’une manière que j’aime beaucoup.

En effet, si la mélodie ne subit pas le moindre changement, son accompagnement dans l’acte Winter est en revanche le symétrique de celui dans Summer, ce qui a le charme de leur conférer des saveurs bien différentes, reflétant l’évolution de la situation des personnages, tout en préservant leur forte identité commune.

Dans Summer Overture par exemple, au début du film, le violoncelle, base de l’édifice, joue, dans les graves, les longues notes Sol, Si bémol et Do, en montant. De plus, les arpèges aux clochettes/digibells suivent globalement un cycle ascendant Ré, Sol, La, Si bémol.

Ainsi, même si la musique possède un ton grave, elle est aussi porteuse d’espoir et d’un relatif optimisme. (plutôt Dream que Requiem)

Summer Overture (extrait du début)
Summer Overture (extrait avec la mélodie)

En gros, on est dans la montée, c’est presque la fête.

Au contraire, dans Lux Aeterna, à la fin du film, le violoncelle joue les notes Sol, Mi bémol et Ré, cette fois vers le bas. Les arpèges, quant à elles, suivent le cycle inversé Si bémol, La, Sol, Ré.

Ainsi, la musique devient nettement plus triste et déprimante. (plutôt Requiem que Dream)

Lux Aeterna (extrait du début)
Lux Aeterna (extrait avec la mélodie)

En gros, on est dans la descente, et là c’est moins drôle.

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Salut !

Je vais continuer à te parler un peu des blogs que j’aime. Ce soir, ce n’est pas un site que je vais évoquer, mais deux.

Tout d’abord, le blog à Gabu, très beau représentant du courant minimaliste commençant à souffler sur la blogosphère. Nous y voyons principalement trois points de suspension. Points de suspension, signes de lassitude, symboles de langueur, certes … mais points de suspension, promesses maladroites de meilleurs lendemains, liens inavoués vers des jours fastes et prospères ! Car en effet, ce qu’il faut regarder, ce n’est pas tant ce petit train de ponctuations que sa destination ! L’auteur de cette page nous montre ainsi très subtilement que la patience et la persévérance sont des vertus majeures ouvrant grand les fenêtres de l’avenir.

Nouveau venu dans le mouvement minimaliste, le blog d’Akelia. Ici, on ne fait pas la demi-mesure, on va droit au but, on est dans l’efficace. En effet, seul le lien mail vient troubler la virginité de la page. Oui, cela peut surprendre au premier abord, l’auteur ayant d’ailleurs pris soin d’anticiper la stupéfaction du lecteur dans ledit lien. Une simple adresse de courrier électronique … un appel nu, un cri pur, une invitation sans détour à l’interactivité totale ! Est-ce tout ? Hé bien non, allons voir à la source, nous tombons sur des balises superflues, cela sent le changement brutal, la métamorphose ne semble pas être achevée ! Suspense …