Salut Bloga,

Aujourd’hui, mon navire, j’en sais un peu plus sur l’origine de ton avarie.
Tu vas flipper mais tout ce remue-ménage aurait été dû à une pieuvre géante aux reflets mauves.

Bon, maintenant, lassée, elle s’est barrée, mais sa tentacule et ses ventouses t’ont bien amoché la coque, pourtant verte et blanche, et plus forte que l’ébène, comme dirait ma copine Diane.

En attendant les réparations, et afin d’éviter les pieuvres géantes à l’avenir, j’ai fait quelques recherches sur l’animal, qui m’ont permis de mieux le cerner.

La Pieuvre est un prédateur qui se nourrit de petits crustacés et de mollusques.
Oook ça fait toujours plaisir à lire.

La pieuvre est le plus intelligent des invertébrés !
Ca te console un peu, non ?

Le comportement joueur de la pieuvre, rapporté par la neurobiologiste Jennifer Mather, de l’université de Lethbridge (Canada), a suscité l’étonnement des chercheurs au congrès annuel de l’Animal Behavior Society.
Ah, donc c’était peut-être un jeu, en fait.

Cette avarie nécessite des réparations dans les plus bref délais.
Le roulis et le tangage incessants qu’elle a engendrés me donnent la nausée.

Va-et-vient.
Derrière ce nom très sex se cache ma dernière musique en date.
Parmi ses influences citons Radiohead, Air et … Philip Glass (clin d’oeil).

On y retrouve une évolution vers le doucement tragique, un peu à la manière de Autour de Paris.
Je dois aimer ça.

Ah, concernant Va et Vient, j’ai trouvé une photo d’eux, tendrement enlacés.
Ils ne peuvent pas se passer l’un de l’autre.

(Merci à la page d’accueil de Google.)

Pour éviter de me noyer dans un verre d’eau, j’ai trouvé une parade, il me suffit de prendre soin de le boire.
Ouais j’en ai chié pour trouver cette idée.

J’entretiens avec elle une relation invisible, à sens unique.

Je supporte mal son silence.

Je fais tout pour l’entendre, puis je tente de la contrôler, de lui faire dire, en mon nom, ce qui percute, transperce, traverse et ressort de ce coeur qui semble parler son langage.

En vain : elle va où elle veut, quand elle veut, elle me plaît souvent, et souvent je la suis.
Elle trace le chemin à sa guise, et m’apprend ma propre destination, imprévisible, parfois surprenante, parfois décevante.

La musique, le son de vie, mène la danse, et pour composer je n’ai pas d’autre choix que de me laisser aller.

Je suis vraiment un piètre menteur.
Je viens en effet de me rendre compte que mon post-tranche-de-vie d’hier n’est absolument pas crédible : il ne neige pas sur Paris en ce moment.