Je n’ai pas posté ces cinq dernières années car j’avais des petits soucis sur ma Freebox et le service clients était un peu long à joindre. Quoi qu’il en soit, le problème est désormais réglé (il fallait débrancher le boîtier et le rebrancher).
Du coup, l’autre jour, connexion retrouvée, premier réflexe, je lance Internet Explorer, comme tout le monde ; je butine, je butine, et là, qu’est-ce que j’apprends ?
Qu’en en 2012, on ne blogue plus sur un site perso !
Que c’est fini !
Enfin, techniquement on peut encore, mais ce serait comme passer du Radiohead, ça ne sert plus à rien !
Mince.
Je découvre que l’ère de l’URL est révolue.
Tout cela s’est terminé à peu près au moment où l’on a pu obtenir un hébergement performant et une adresse personnalisée pour un coût dérisoire. Trop de liberté, trop de marge de manœuvre, trop de possibilités, trop de prise de tête.
Aujourd’hui, on est dans l’application, dans le bouton, dans le carré, dans l’encadré, dans le délimité.
Internet s’est contracté en une poignée de logos bien connus.